De mois en mois: Février 2023

Coucou,

Je vous retrouve pour la bullette de mois en mois de février. J’espère qu’elle vous plaira et vous souhaite une bonne lecture 🙂

Mes souvenirs de janvier

Vous partagez mes souvenirs est quelque chose que j’aime profondément faire, je les écris en même temps que les moments où je les écris dans mon bujo, j’en garde beaucoup dans mon jardin secret et je vous en partage d’autres. Mais pour la première fois, ce mois-ci, savoir quoi partager n’a pas été évident comme les autres mois. Tout simplement parce que même si le mois de janvier a été un mois très riche et un mois que je n’ai pas vu passer, beaucoup de mes souvenirs sont des choses que je veux garder pour mon jardin secret alors je vais tenter de partager au mieux.

Parmi mes souvenirs du mois de janvier, il y a eu de nombreux moments en famille ainsi que de nombreux rdv médiaux/paramédicaux avec notamment le lancement complet de la prise en charge ergo que j’attendais depuis si longtemps. Cette prise en charge passe par des évaluations, la liste des projets sur lesquels j’ai besoin d’aide, apprendre à faire connaissance avec l’ergo qui va m’accompagner pour les prochains mois, etc…

Je peux vous dire qu’en un mois, je ne m’attendais pas à faire autant avec l’ergo et que cela entraine autant d’évolution dans ma vie mais je suis profondément heureuse de voir les choses avancer. Nous avons bien avancé sur le futur fauteuil manuel, mais également sur l’adaptation d’un espace bureau à mon domicile ainsi qu’une optimisation de celui du travail mais surtout, j’ai pu faire l’une des choses que j’attendais le plus ! Je ne vais pas en parler ici pour le moment car j’ai envie d’y dédier une bullette complète plus tard mais j’en ai parlé un peu sur Instagram et il y a une story à la une avec quelques infos donc je vous laisse aller voir si vous voulez en savoir plus.

Une chose est sure, je ne réalise pas encore tout ce qui se passe, tout ce que l’ergo m’apporte, toutes les évolutions, l’autonomie que cela va m’apporter, les rêves qui se réalisent petit à petit. J’apprends énormément sur moi, sur mon corps, cela fait beaucoup de choses à porter et encaisser en plus de toute ma vie à mener mais ce sont des belles évolutions.

Au fil du mois, j’ai aussi énormément travaillé et continuer à évoluer de ce côté-là. Le salariat m’apprend beaucoup humainement parlant notamment mais aussi sur une autre facette de mon métier, plus sociale. Néanmoins, cela m’a également appris, après 4 mois de salariat que je ne souhaite pas faire de plein temps afin de garder ma liberté, ma créativité, continuer à créer d’autres projets. Même si j’ai la chance incroyable d’être entourée d’une super équipe et super directrice qui me laisse très libre, gérer mon temps comme je le souhaite. À partir du moment où toutes les taches sont faites, tout est ok et j’avoue que sans cette liberté au sein du salariat, je crois que c’est quelque chose avec lequel j’aurais beaucoup de mal. Mais là c’est une expérience, une aventure enrichissante que je n’avais jamais imaginé mais qui est une belle surprise.

Le fait que ce soit un salariat dans une association en lien avec le monde du handicap (APF France handicap) apporte aussi énormément. Je n’aurais jamais pensé pouvoir être utile professionnellement au sein d’une association mais finalement, cela me semble maintenant évident. Je m’y sens complètement à ma place et surtout je m’y sens considérée comme Marine, pas comme un handicap/une maladie, cela fait un bien fou moralement.

Et surtout, au mois de janvier, il a fallu apprendre à se préserver, prendre du temps pour soi, pour se ressourcer, etc…

Des choses que l’on peut très vite oublier lorsque l’on a beaucoup de choses qui s’accumulent dans nos vies mais qui sont pourtant indispensables pour en pas couler, faire de burn-out.

Ce mois a été très riche et il a lancé l’année sur les chapeaux de roues !

Sorties qui me tentent

• 2 février : À l’ombre des montagnes de Silvia Vasquez-Lavado

« S’abandonner pour mieux triompher

 » L’enfant que j’étais m’a montré que le chemin vers la guérison n’est pas nécessairement bien éclairé. Qu’il s’agit plus souvent d’une longue ascension à travers un labyrinthe d’ombres et une immensité glacée qui vous donne l’impression qu’elle ne fondra jamais. « 
À l’ombre des montagnes est le récit bouleversant de la résilience et de la renaissance de six êtres remarquables, à travers un voyage sur le plus haut sommet du monde. Un pas après l’autre. »

• 3 février : Les nuits bleues d’Anne-fleur Multon (poche)

« Poétique et enivrant. »

Paris Match

« Dans les rues d’un Paris déserté, la narratrice avance la peur au ventre et la joie au cœur : c’est chez Sara qu’elle se rend, pour la toute première fois. Les premières fois, les deux amantes les comptent et les chérissent, depuis leur rencontre, les messages échangés comme autant de promesses poétiques, le désir contenu, jusqu’à l’apothéose du premier baiser, des premières caresses, de la première étreinte.

Débute une romance ardente et délicate.

Anne-Fleur Multon est autrice pour la jeunesse. Avec Les Nuits bleues, elle signe son entrée en littérature adulte. »

• 8 février : Chaque jour compte de Julie Bourges aka @douzefevrier sur Instagram.

Julie est une femme que j’ai découvert il y a quelques années maintenant sur Instagram et que je trouve particulièrement inspirante. Je suis donc ravie de voir qu’elle sort son livre et j’ai hâte de prendre le temps de le découvrir.

« Lorsque j’ai été accidentée et grande brûlée à 16 ans, la bulle dans laquelle je me sentais en sécurité a littéralement…explosé.

Aujourd’hui rétablie et plus que jamais en vie, je me le suis promis : je ferai toujours en sorte que chaque jour compte.

Mais faut-il attendre de frôler la mort pour réaliser l’importance de sa vie ? Quelle que soit l’épreuve que tu traverses, il est important que des personnes, ou des moments, te rappellent à quel point ta vie vaut la peine d’être vécue.

C’est cela, cet ouvrage. Un guide, une main tendue pour expliquer avec douceur, que rien n’est jamais une fatalité si tu décides le contraire. Et que, même si dans la douleur on a tendance à l’oublier, il est primordial d’être attentif aux beaux moments.

Questions d’introspection, citations, réflexions, routines yoga, TO-DO list et questionnaires… Apprends-toi à ton rythme.

Sois livre de commencer ce livre comme tu l’entends, de le lire comme tu le veux. Dans l’ordre ou à l’envers. De sauter des jours, pour y revenir ensuite. J’espère qu’il sera la petite lumière dont j’aurais eu besoin.
Pour que chaque jour compte. »

• 8 février : Là où règnent les baleines de Jolan C.Bertrand et Hélène Let.

Un ouvrage jeunesse dont la sortie m’intrigue et dont je partagerai surement la lecture avec l’une de mes deux sœurs.

« Roanne adore les romans d’horreur et la natation synchronisée, d’accord, mais elle avait vraiment d’autres projets que de partir passer l’été chez son oncle Kierzic, qu’elle ne connaît même pas ! Ce type aussi grincheux que mystérieux vit en solitaire dans un phare planté au large de la côte Atlantique, avec pour toute compagnie une mouette rieuse et les rumeurs de l’océan. Dès son arrivée, Roanne est déterminée à s’en aller au plus vite de ce tas de caillou désert. Désert, vraiment ? Dans la bourgade du coin, on raconte que des naufrages auraient lieu les soirs de pleine lune. Au même moment, un bateau de pêche est porté disparu. Et d’où vient cette voix d’enfant qui l’appelle chaque nuit ? Plus le temps passe, plus Roanne se demande si Kierzic ne serait pas un… »

• 8 février : Zodi et Téhu, frères du désert (film)

Zodi, un jeune nomade de 12 ans, découvre dans le désert un bébé dromadaire orphelin. Il le recueille, le nourrit, le baptise Téhu et devient son meilleur ami. Zodi apprend par une vétérinaire, Julia, que Téhu est un coureur exceptionnel et qu’il peut rapporter beaucoup d’argent à sa tribu. Mais les qualités de son jeune dromadaire suscitent la convoitise de Tarek le braconnier de la région. Pour éviter que Téhu ne soit vendu, Zodi décide alors de s’enfuir et de traverser le Sahara. C’est pendant ce voyage que Zodi affrontera Tarek, survivra à une tempête de sable et traversera la mer de sel avec pour ultime objectif d’inscrire Téhu à la plus grande course de dromadaires au monde à Abu Dhabi. Avec l’aide de Julia, Zodi va se démener pour réaliser son rêve, faire de Téhu un champion et sauver sa tribu.

À l’heure où j’écris cet article, je n’ai pas encore vu le film. Par contre, j’écoute en boucle la BO du film créé par Mika. Elle est sortie il y a quelques jours et franchement je la trouve magnifique ! Elle fait voyager même sans voir le film, je vous conseille donc de prendre le temps de l’écouter.

• 15 février : Le grand cirque (film)

À l’occasion d’une visite à un ami à l’hôpital pédiatrique Robert Debré à Paris, Momo, un comédien en manque de rôles, fait la rencontre de Michel, le directeur d’une association de clowns bénévoles, qui rend visite aux enfants hospitalisés. Grace aux encouragements et à la confiance de Michel, Momo se laisse convaincre de jouer un rôle dans la vie de ces enfants. Son défi : les faire rire malgré la maladie. Très rapidement, les enfants tombent sous son charme cartoonesque et Momo fait partie intégrante du service pédiatrique. Avec la complicité de Michel son mentor et de Bénédicte, une infirmière de l’hôpital, Momo va avoir l’idée de mettre en scène un spectacle de cirque au sein de l’hôpital dans lequel chaque enfant aura un rôle déterminant.

Bande annoncée qui m’a fait penser à l’association « Le rire médecin » qui redonne le sourire aux enfants hospitalisés. Pour la petite histoire, j’ai passé petite un certain temps à l’hôpital en pédiatrie, je n’ai pas beaucoup de souvenirs mais je ne me souviens pas avoir eu ce genre de visites, cela aurait pu être chouette car en dehors de la famille pour t’entourer dans ce genre de moments, c’est pas toujours facile de se changer les idées. J’ai des sacrés souvenirs d’hospitalisation petite avec mes parents qui avaient ramenés énormément d’objets et jeux de société de chez moi, ce qui me laisse le souvenir d’avoir eu un peu ma maison à l’hôpital, nous faisons régulièrement des parties pour passer le temps et je gagnais bien souvent. Cela reste un souvenir rigolo aujourd’hui.

L’un des grands souvenirs que j’ai de cette période de ma vie, c’est les visites du chariot bibliothèque qui permettait de découvrir divers livres.

La pédiatrie est quelque chose de marquant dans la vie des enfants vivent ces moments, alors il est merveilleux de voir qu’il existe de plus en plus d’association qui rendent visites, viennent changer les idées. Je suis heureuse de découvrir la sortie de ce film qui a l’air drôle mais permet également de mettre en lumières la pédiatrie. J’aimerais bien un jour, faire partie d’une association ou juste rendre visite à des enfants en pédiatrie afin de partager des moments avec eux pour leur changer les idées comme j’aurais voulu le vivre moi.

• 21 février : Nos racines invisibles d’Isabelle Lagarrigue

« Les résultats du test ADN pour Romie Miller sont prêts – Numéro kit ZC-224TR86.

Étudiante en archéologie, Romie mène une existence plutôt solitaire depuis la mort de sa mère, alternant chantiers de fouilles au Brésil et sessions de travail sur sa thèse à Lyon.

Si elle a consacré sa vie à étudier les civilisations ancestrales, elle ne peut se débarrasser du sentiment que quelque chose cloche dans son propre arbre généalogique. Elle n’a pas grand-chose en commun avec ce père dont le seul but dans la vie semble être de figurer dans le Livre Guinness des records par tous les moyens, mêmes les plus ridicules, ni avec cette grand-mère avec laquelle elle n’a jamais réussi à avoir de véritable conversation.

Alors, même s’il serait plus confortable de ne pas savoir, même si les tests ADN sont illégaux en France, elle se lance dans une quête de ses racines qui risque de bouleverser sa vie à tout jamais.

D’une écriture sensible, Isabelle Lagarrigue nous offre un drame familial rempli d’émotion, qui aborde avec subtilité la question des liens de filiation.

Le récit d’une quête d’identité émouvante, touchante et drôle qui interroge le lecteur sur les liens de la famille »

• 28 février : Le dernier sommeil de l’ourse de Sophie Jomain

Le nouveau roman de Sophie Jomain !

Abigail Lompré n’est pas retournée en Alaska depuis dix ans. L’île du Prince-de-Galles est belle, brute et sauvage, mais elle l’a fuie à l’adolescence pour rejoindre sa grand-mère paternelle à Paris, laissant derrière elle un père qu’elle aimait profondément et une mère avec qui elle ne s’est jamais entendue.

Pourtant, aujourd’hui, c’est bien pour Emma qu’Abby est de retour. Pierre est mort et elle sait que son devoir est de ramener en France la seule famille qui lui reste, qu’importe leurs désaccords passés.

Sans son mari, son roc, son compagnon de toujours, Emma n’est plus capable de vivre seule dans un endroit aussi hostile et isolé, mais jamais elle ne quittera son île. Convaincre Abby que sa vie est ici, sur la terre de son enfance, serait la seule solution.

Au fil des jours, s’engage un combat de volonté, mais naissent aussi l’espoir et de timides rapprochements entre Abby et Emma.

Sauront-elles se pardonner toutes ces années perdues ?

Hymne à la nature, Le Dernier Sommeil de l’ourse explore avec tendresse la relation d’une mère et sa fille, au cœur des paysages époustouflants de l’Alaska.

J’espère que cette bullette vous aura plu. N’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé ? À partager avec moi les sorties qui vous tentent pour ce mois-ci mais aussi certains de vos souvenirs si vous en avez envi ?

Enfin, y’a-t-il parmi vous des personnes qui ont vécu la pédiatrie ? Quels souvenirs en garder vous ?

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