Même les méchants rêvent d’amour, Anne-Gaëlle Huon

Coucou, Anne-Gaëlle Huon est une autrice dont je ne connaissais pas la plume car je n’avais jamais lu aucun de ces ouvrages. Néanmoins, j’en avais entendu très souvent parlé ce qui m’avait permis de me dire que j’avais très envie de découvrir son univers car il me parlait beaucoup. Lorsque j’ai vu qu’elle sortait cet ouvrage, j’en ai lu le résumé et j’ai véritablement ressentie le besoin ainsi que l’envie de me plonger dans cette lecture. Ce que j’ai fait et je peux vous dire maintenant que j’ai eu un coup de cœur pour cet univers. Je vous en dis plus dans la suite de cette bullette. Vous allez le voir très vite mais cette lecture m’est apparue comme un écho très personnel.

Afin de débuter cet article, je vous propose de découvrir plus en profondeur qui est Anne-Gaëlle Huon ?

Anne-Gaëlle Huon a une passion pour les listes et une tendresse particulière pour les vieilles dames.Elle a fait des études de lettres et de commerce en région parisienne avant de commencer sa carrière dans la publicité. En 2014, elle part en famille à New York, ce qui lui donne l’occasion de se tourner vers l’écriture. Elle publie son premier roman intitulé« Buzz ! »puis un second « Le bonheur n’a pas de rides »et maintenant, elle publie « Même les méchants rêvent d’amour ». Pour chacun de ces romans, elle rencontre un succès immédiat. Elle est régulièrement plébiscitée par les libraires et les blogueurs qui ne font que des éloges de son travail.​​Elle a une plume que l’on peut décrire comme étant sensible, lumineuse et réaliste. Je ne connaissais pas du tout cette autrice, et après l’avoir lu j’ai eu un gros coup de cœur pour son univers et ce qu’elle transmet à chacun de ces lecteurs.

Ensuite, je vous propose de prendre connaissance du résumé :

Jeannine, 80 ans passés, a la mémoire qui s’effiloche. Les jours sont comptés avant que ses souvenirs plient bagage. Alors Jeannine fait des listes, toutes sortes de listes. Et surtout, elle consigne dans un carnet ce qu’elle n’a jamais osé raconter. L’histoire d’un secret, d’une rencontre, d’un mensonge. Elle se confie à Julia, sa petite-fille. Quand celle-ci la rejoint en Provence, elle découvre une maison de retraite très animée. Tandis que Jeannine semble déjà partie bien loin, le précieux carnet s’offre à Julia comme un cadeau du destin. Entourée d’une bande de joyeux pensionnaires, la jeune femme va tenter de faire la lumière sur les zones d’ombre du récit. Et lever le voile sur l’histoire d’amour bouleversante qui a marqué la vie de sa grand-mère. Et s’il n’était pas trop tard pour réécrire le passé ? Après  »Le bonheur n’a pas de rides », Anne-Gaëlle Huon nous entraîne dans un récit lumineux sur le bonheur, la tendresse, le pardon. Et sur les hasards, parfois heureux, de la vie.

Et enfin, je vous laisse découvrir mon avis.

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Avant de m’exprimer plus en profondeur, je voulais écrire quelque chose. J’avais très envie d’aller à la rencontre d’Anne-Gaëlle Huon lors de sa venue sur Chartres à la librairie l’Esperluète qui est un lieu que j’adore dans la jolie ville où je vis depuis ma plus tendre enfance malheureusement, pour diverses raisons je n’ai pas pu m’y rendre, cela sera pour une prochaine fois mais j’avais vraiment très envie de partager mon avis avec l’autrice. Je m’exprime donc ici et surtout  je souhaite remercier du plus profond de mon cœur Anne-Gaëlle Huon pour avoir écrit ce roman qui a fait tant écho en moi.

Dans cet ouvrage, nous sommes plongés dès les premières pages dans un univers familier, dans une histoire très personnelle pour l’autrice mais aussi dans une histoire qui peut faire écho en nous, elle a fait écho en moi tout du moins. Alors dans cet article, je vais bien évidemment vous donner mon avis mais je vais aussi un peu me livrer sur ma vie, mes expériences personnelles car c’est ce que j’ai ressenti durant ma lecture.

Dans cette histoire, nous rencontrons Jeannine, une vieille dame qui perd peu à peu la mémoire, nous comprenons donc très vite qu’elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Nous rencontrons aussi Julia, sa petite-fille qui lorsqu’elle apprend que sa grand-mère ne va pas bien décide de revenir auprès d’elle afin de profiter de chaque instants. Elle nous exprime sa peur, son envie d’étirer le temps pour profiter encore et encore de sa mamie si cher à son cœur. Inévitablement, ici, je me suis vu moi et ma mamie paternelle, ma mamie Nounou atteinte d’Alzheimer. Ma mamie dont la mémoire part en voyage petit à petit mais qui reste malgré tout cette mamie que j’ai toujours connue, que j’aime tant. Cette mamie qui me raconte des souvenirs, des bribes de souvenirs vécus qui ressurgissent avec la maladie et que je ne comprends pas toujours. Ce livre était dès les premières pages un véritable écho.

Dans ce récit, cette vieille dame perd la mémoire, prend la décision afin que son histoire ne s’efface jamais, d’écrire ses souvenirs dans un carnet. Un carnet destiné à sa «libellule », Julia, sa petite-fille. La jeune femme va alors voyager à travers l’histoire de sa grand-mère et découvrir les secrets ancrés en elle, mais aussi se découvrir elle-même en tant que jeune femme.

Personnellement, ma mamie n’a jamais écrit de carnet mais j’aimerais tant pour la comprendre, pour en apprendre plus. Il y a des souvenirs de sa vie chez elle mais je n’ai jamais pris le temps d’aller chercher. Je l’écoute lorsqu’elle me parle, lorsqu’elle évoque quelques souvenirs de ses parents, de la seconde guerre qu’elle a vécu, etc…mais ce n’est pas toujours facile de la comprendre. Alzheimer est une maladie complexe qui n’agit pas de la même façon chez les uns et les autres. Ma mamie revient de plus en plus en enfance alors ce n’est pas toujours facile de la comprendre car nous sommes deux générations différentes mais cela me passionne quand même malgré le fait que des fois ce qu’elle nous raconte soit un peu flou. Ici, à travers ce roman, j’ai adoré suivre Julia, Jeannine et découvrir petit à petit ce carnet chargé de souvenirs. En les découvrant petit à petit au fil de ma lecture, j’avais la sensation de mieux comprendre les souvenirs de ma grand-mère, ce ne sont bien évidemment pas les même mais ce sont ceux d’une même génération, ceux de cette génération qui a vécu la seconde guerre mondiale, etc…

À travers l’histoire de Jeannine et sa petite-fille Julia, c’est la transmission d’une génération à l’autre qui se dessinent. Nos grands-mères et plus largement nos grands-parents ont beaucoup à nous apprendre alors je pense qu’il est important pour ne pas dire indispensable de prendre le temps de les questionner, de parler avec eux pour qu’ils nous racontent leurs histoires si ils le veulent bien. Personnellement, rien qu’en observant mes grands-parents maternel ou paternel j’ai appris beaucoup sur la vie. Nos grands-parents font partie de cette dernière génération représentante de cette époque qui disparait petit à petit.

Ce roman nous invite aussi nous en tant qu’être humain à nous questionner, que ferions-nous si nos souvenirs pliaient bagages ?

Personnellement, c’est quelque chose que j’ai vécu et qui est toujours difficile aujourd’hui. Il y a quelques années, j’ai fait des AVC. Suite à cela, j’ai beaucoup de souvenirs qui ont disparu que ce soit mon enfance ou encore mon adolescence et malheureusement, même avec toute la bonne volonté du monde, ils sont disparu à jamais, il faut l’accepter, ce sont des séquelles de cet épisode marquant de ma vie. Depuis, j’écris, beaucoup, car j’ai peur d’oublier, alors j’écris, je prends des photos pour garder des souvenirs. Les quelques souvenirs qui n’avaient pas pris la fuite sont écris dans un carnet que je garderai toujours car c’est la seule façon que j’ai d’être certaine de ne plus jamais les perdre.

Depuis quelques mois, la nuit en dormant, j’ai parfois des souvenirs qui reviennent sans que je comprenne vraiment donc je note et même si certains ne m’évoquent pas grand-chose je sais qu’ils sont écris quelque part. Tout cela pour dire qu’il est souvent difficile pour les proches de comprendre cette perte de mémoire. Souvent quand on me parle, que l’on m’évoque des souvenirs que je devrais avoir et qu’en face mes proches observent le néant, ce n’est pas facile pour eux de comprendre, il y a parfois des reproches, de l’incompréhension car ils ne savent pas, ne peuvent pas m’aider et ce n’est pas facile à vivre pour la personne qui a perdu ses souvenirs alors je veux rappeler une chose, la vie peut basculer en quelques semaines.

Et, ici en lisant ce livre, j’ai eu la sensation que cela inviter chacun des lecteurs à se dire qu’il ne faut pas perdre de temps et comprendre que rien ni personne n’est éternel. Profitons de la vie, trouvons chacun notre façon de garder nos souvenirs et surtout ne nous jugeons pas les uns les autres, écoutons-nous et avançons ensemble. Il faut prendre tout ce que l’on peut avant qu’il ne soit trop tard : des souvenirs, des regards, des secrets, la vie tout simplement.

C’était peut-être un peu trop profond ce que je viens d’écrire mais j’espère que vous avez compris où je souhaitais en venir. Nous avons tous notre histoire personnelle et je pense qu’il y a moyen d’apprendre des choses de chacune de nos histoires ainsi que de nos souvenirs. C’est ce que rappel profondément, à mes yeux, ce roman écrit par Anne-Gaëlle Huon.

D’autre part, tout au long de ce roman, nous plongeons dans un univers provençal, l’occasion pour moi qui ne connaît pas du tout cette région de notre jolie France d’imaginer et de découvrir. Cela me donne d’ailleurs encore plus envie de m’y rendre un jour. Dans son histoire, Anne-Gaëlle Huon évoque aussi les sujets de l’amitié, de l’amour, de la bienveillance, etc…elle nous offre un véritable récit de vie à la fois beau, doux, poétique, plein d’émotions tout ce qu’il faut pour passer un bon moment et que cela nous apporte du baume au cœur. Sa plume est magnifique et je ne suis qu’admiration devant ce merveilleux travail.

On dit souvent que chaque lecture est une rencontre, un apprentissage de la vie, en voici encore la preuve ici. Anne-Gaëlle Huon sait écrire et émouvoir. Elle fait rire et pleurer à travers ses mots. Un roman qui fait du bien, qui fait rêver, qui fait se souvenir, qui nous rappelle ce qui compte vraiment, profondément. Nous n’avons qu’une seule vie alors profitons-en et arrêtons de nous prendre la tête.
À la fin de son roman, l’autrice nous écrit à nous ses lecteurs, j’ai trouvé cela très beau et très touchant.

En conclusion, Même les méchants rêvent d’amour est un roman bienveillant, beau, rempli de tendresse, d’amour et d’humour aussi, un livre qui nous fait rire, pleurer et qui fait un bien fou.

J’ai adoré la plume solaire, pleine de douceur et d’amour d’Anne-Gaëlle Huon. Je conseille à vous tous qui me lisez ici de lire ce livre pour comprendre ce que j’ai pu ressentir tout au long de ma lecture. D’ailleurs, cela fera peut-être aussi écho en vous. C’est une belle lecture, riche qui m’a fait beaucoup de bien ! On sent vraiment que l’autrice a mis tout son cœur pour écrire son histoire et cela rend encore plus merveilleux son livre. Ce n’est pas facile d’écrire un roman en appui sur des souvenirs familiaux et personnels mais c’est fait ici avec brio !

Merci Anne-Gaëlle Huon d’avoir écrit ce livre qui va rester longtemps ancré en moi.

Une petite question avant de conclure mon article. À la place d’Anne Gaëlle Huon, seriez-vous capable d’écrire une histoire sur vos grands-mères, grands-parents ou avec des souvenirs familiaux et personnels ?

Je me suis posée la question, je ne sais pas si je serais capable mais j’aimerais que ce soit sur ces sujets ou alors inventer des histoires, m’appuyer sur ce que j’ai vécu, etc…des projets à réfléchir 🙂

J’espère que cet article vous a plu. Pour ma part, j’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire et à vous livrer ce que j’ai ressenti tout au long de ma lecture. N’hésitez pas à venir discuter avec moi. À me dire si vous connaissez Anne-Gaëlle Huon et sa plume ? Si vous avez lu ce roman ou souhaitez le lire ? Tout ce que vous souhaitez afin que l’on puisse discuter ensemble.

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